Arrivée [Libre]

Nombre de messages : 35 Age : 32 Date d'inscription : 02/09/2008

Non, décidément, ce lui était peu rassurant. Surtout pour les mauviettes, songea Shokuzai. Lui s'en moquait bien. Un lieu ou un autre...Du moment qu'il pouvait manger, dormir, et flâner...juste ne pas réfléchir et s'amuser. Il s'avança d'un pas lent au milieu du cimeterre, ses yeux passant d'une tombe à l'autre, bougeant sans cesse comme le regard d'un touriste. Un vent froid le caressait. Une bise qui rendant le lieu encore plus inquiétant. Un sourire en coin sur les lèvres, Shokuzai lâcha un "humpf" de totale indifférence, et même d'amusement.
Il continua à marcher en direction du manoir, bien évident au milieu de ce champ de cadavres enfouis. Hum, quel classe quand même d'avoir autant de morts près d'une pension. Quelques pensées sadiques revenaient dans la tête du jeune homme. Il ne pensait pas que cela allait lui servir dans ce lieu quelque peu dérangé...
Enfin, il arrivait vers l'entrée. Il siffla en voyant l'architecture de l'endroit et les énormes portes. Chapeau. Il s'avança encore, sa main prête à ouvrir les énormes et lourdes portes face à lui. Mais il tendit la main pour rien, elles s'ouvrirent d'elle-même. Shokuzai regarda la sésame s'ouvrir en fixant le haut de la voûte avec une sorte d'émerveillement, qui était plutôt du respect pour un tel boulot. Il ne savait pas comment les portes s'étaient ainsi ouvertes. Quelqu'un devait savoir qu'il arrivait...bah, et alors ? De toute façon c'était prévu qu'il vienne ici, alors il s'en moquait bien.
Décidant d'arrêter de rester immobile face à l'entrée, se sentant décidément trop petit, il commença à marche de nouveau et pénétrer dans sa nouvelle résidence.
C'était vraiment grand, rien à voir avec son précédent lycée ou sa maison...sa maison...pourquoi il pensait à ça ?...

Sa tête tournait de droite à gauche, admirant les voûtes et les gravures, les murs et tout ce qui faisait le hall. Enfin, il arriva devant un tableau noir. Il n'avait pas beaucoup marché mais surtout traîné. Son pas lent le devint plus encore lorsqu'il vit son nom écrit en rouge avec un numéro. La tête légèrement sur le côté, il observa plus attentivement la chose. Hum, rouge sang...peut être était-ce du sang. Bah, aucune importance. Oui, Shokuzai se moquait de tout, cela lui évitait de réfléchir...
Il releva le numéro 17 et regarda à côté de lui le couloir qui menait il ne savait où. beaucoup de casiers en bois s'empilaient les uns derrière les autres. Le jeune homme ne put s'empêcher que le bois était démodé pour un casier...
Il marcha dans l'allée les mains dans les poches avec un pas léger, ses chaînes de son pantalon et de sa veste s'entrechoquant les unes contre les autres. D'un geste désinvolte, il passa une de ses mèches derrière son oreille, laissant à découvert les nombreux piercings qui l'ornait.
Il regardait presque attentivement les numéros, ayant deviné que le numéro 17 en face de son nom sur le tableau noir devait désigné son casier. Enfin, il tomba nez à nez avec le casier 17.
Une moue presque boudeuse, il ouvrit la petite porte et regarda à l'intérieur avec curiosité. Il pensait ne rien y trouver et pourtant, il y vit une chevalière.

Il la regarda attentivement. Une rose rouge...La chevalière ne lui plaisait pas tant que ça. Il regarda ses deux mains sur lesquelles étaient entreposées un nombre incalculable de bagues. Ouais, il était clair que les siennes étaient plus belle. Et puis, Shokuzai ne pouvait s'empêcher de penser qu'on voulait l'obliger à porter cette bague. Pft. Comme s'il allait faire ce qu'on lui disait.
Il referma son casier d'un geste à moitié brusque, et rangea la bague dans sa poche droite.
Un pas en arrière, puis il ne bougea plus. Il regarda le lieu avec plus de précision. Tout cela était bien grand...il devait prendre garde à ne pas s'y perdre.

Il entendit alors des bruits de pas. Il ne se retourna même pas. Non, il préférait regarder le plafond, observant les fines décorations qu'il y avait dessus. Presque provocant par son attitude indifférente...

S'ennuit, s'ennuit, s'ennuit!!! S'ennuit, s'ennuit, s'ennuiiiiiiiiiiiiit!!! Mizuki s'ennuit >.< Notre très cher directeur ne cesse d'arpenter le pensionnat depuis quelques semaines maintenant. Plus aucuns élèves ne semblent près à venir à Fujimi, plus personne n'ose poser ses pieds et ces lieux et Mizuki s'ennuit!! >.< Il ne faut pas avoir peur voyons, Fujimi n'est pas si effrayant après tout, si?...Enfin bref, plus personne ne vient et Mizuki ne peut donc pas s'amuser...
Qui osera poser ses pieds ici? Nous allons le savoir très prochainement...

Le jourvient à peine de se lever, mais l'atmosphère exterieur est tellement sombre, le soleil semble fuir cet endroit...
Encore une nuit seul, Mizuki passe ses nuits seul depuis un petit moment, chose très innabituel pour notre directeur qui ne cherche pas à remplir son lit, pas réellement, il veut juste une proie, un jouet, une simple proie avec qui il pourra s'amuser, cela ce fait tellement rare en ce moment... Enfin...
Ne perdons pas les bonnes habitudes...
Mizuki marche, marche à travers ce vieux château, croisant plusieurs élèves pourtant si rare, mais leurs visages sont désormais gravé en Mizuki...Leurs noms, leurs secrets, leurs vie passés, tout! Mizuki connait presque tout d'eux! Oui presque car ce n'est pas un Dieu, loin de là et qu'est-ce que Dieu? Tiens, voici un conseil que je puis vous donner! Ne posez jamais cette question à Mizuki, si vous tenez à votre vie je vous le conseil fortement! Puis si vous tenez à vos yeux le mieux c'est que vous ne disiez rien sur ce sujet '^^
Mais notre Directeur n'est pas en reste, loin de là, il ne se contente pas de savoir, il veut voir! Il a une différence entre ces deux mots! Puis il arrive toujours à ses fins, toujours, faites moi confiance...

Ses pas résonne désormais au premier étage, le parquet craquant sous son poids...Une petit ombre noire vient alors à se foffiler à ses pieds, grimpant désormais le long de sa jambe avant d'atteindre, après une monté éprouvante, l'épaule de son maitre...
La main de Mizuki vient à caresser lentement le rat noire, continuant à marcher, empreintant passages secrets sur passages secrets, espérant peut-être découvrir un pauvre pensionnaire perdu à aider..aider? Mais quel est donc ce mot...Marchons, marchons, marchons sans nous arrêter...

"As-tu vu quelque chose d'interessant Sakki?"

Sakki étant bien sur le rat...
Pour seul réponse l'animal couinera à l'oreille de son maître, lui répondant et seul Mizuki peut interpréter cela. Etrange non? Mais après tout, Mizuki n'a rien de normale non?...
Un sourire vient alors peindre le visage du directeur qui fait alors demi tour, direction l'entrée...
Tout en marchant, le son de sa voix s'élève, comme tous les jours, une chanson vagabonde à travers les couloir sombre de ce vieux château, que certains disent hanté...
Cette chanson, qu'évoque t-elle vraiment? Un mystère pour tous le monde, un secret pour certains...Seuls Mizuki pourrait vous expliquez, mais écoutez moi ou non, mais...Je vous déconseil de vous aventurer dans son monde, dans son intimité, dans sa vie privée, plus qu'il ne vous l'autorise...Ne depassez pas les limites tout simplement...
Cette chanson...

°¤° Fais attention, Dieu te regarde.

Sur un sombre chemin la nuit, ne lâche pas ma main.
Même si je suis tous seul au loin,
Tu finiras toujours par me trouver.

Tout ce que tu sais,
Tu dois me le dire.
Même si j'oublie,
Tu dois encore et encore me le dire.

Ne me cache rien, l'impossible n'est pas toi,
Viens à moi, ne te cache pas.

Fais attention, Dieu te regarde. °¤°

Le voilà, en haut des escalier menant vers le hall et il le voit, il LA voit, cette nouvelle proie qui arrive... Quelques pas sur le côté, Mizuki pose ses coudes contre les rembardes de sécurité, tête posé au creux des ses mains, c'est yeux posés sur Shokizai...Celui ci ne devrait normalement pas avoir remarqué Mizuki, mais qui sait ce qu'il a réellement vu?...
De là où il est notre directeur ne quitte pas des yeux le jeune homme, un sourire indescriptible peind son visage, et il suit, suit tous les faits et gestes de Shokuzai, tous sans exception!!! Sakki s'endort alors sur l'épaule de Mizuki....
Les secondes, puis les minutes passent, jusqu'à ce que les yeux de Mizuki s'écarquillent de plaisir...Voilà le moment de faire connaissance très cher...

Un pas, deux pas, Mizuki descend lentement les escaliers, les bruits résonnants dans le Hall...Cette attitude...Shokuzai ne se retourne même pas à ses bruits pourtant si audibles....attitude provocante? Tout ce qui plait à Mizuki...Cela promet d'être interessant...
Quelques pas en plus et Mizuki arrive alors dans le dos de Sho....Un sourire, il se rapproche, se collant presque à lui, puis lui attrape la main droite, sa bouche désormais au creu de l'oreille de Sho...Un murmure, un souffle, une voix....

"Puis-je savoir où se trouve ta chevalière? Shokuzai..."

La chevalière...oui, cela promet d'être interressant, surtout lorsque Mizuki repense à ce qu'il a fait subir au dernier élève qu'il a surpris sans sa chevalière...
Puis son prénom, bien sûr que Mizuki connait son prénom, son nom aussi, Hisaiyôma Shokuzai...

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Tel un enfant ébahit par la moindre chose aux allures complexes, Shokuzai ne détachait pas ses yeux du plafond, avec ce regard profondément indifférent, presque vide. Chaque motif, chaque gravure lui faisait songer au temps...le temps qui passe, le temps qui est passé...vieillir, puis mourir. Mourir...Pourquoi y penser ? Il était encore jeune...penser à son décès était comme penser à son avenir. En fronçant légèrement les sourcils, ses yeux exprimèrent une certaine haine envers lui-même. Non, le futur n'existait pas...Shokuzai préférait se dire cela. Il préférait vivre dans la simplicité - mais est-ce si facile d'ignorer quelque chose qui sans cesse vous fait face ? Chaque seconde appartenait au passé, pourtant, une minute aupravant elles appartenaient encore au futur...
Shokuzai poussa un soupir. Pourquoi réfléchir ainsi ?...il n'avait pas envie de se casser la tête sur des réflexions pseudo-philosphiques. Ses yeux s'écarquillèrent soudainement, sa bouche s'entrouvrant légèrement, lorsqu'il entendit des pas situés au dessus de sa tête. Mais très vite, ils s'évanouissèrent, comme s'ils n'avaient été qu'une illusion auditoire...
Shokuzai avança de quelques pas, les yeux toujours rivés sur le plafond, avant de s'arrêter de nouveau. L'espace d'un instant, son regard se baissa, il regarda le couloir en face de lui. Il semblait s'engouffrer dans les ténèbres...à cette pensée un sourire s'afficha sur ses lèvres, sourire qui n'avait certainement pas échappé à Mizuki...Shokuzai ne l'avait pas remarqué, pas encore. Il se moquait tellement de tout qu'il trouvait inutile d'être aux aguets...mais il ne put pas faire autrement que d'entendre ces bruits de pas se rapprocher de lui.
Quelqu'un ? Qui ?...Bonne question...du plafond, ses prunelles glissèrent et fixèrent l'obscurité du couloir au loin, sans vraiment regarder ; ses yeux étaient tout simplement dans le vague. Il réfléchissait, et instinctivement, il écoutait. Puis il soupira à nouveau. Pourquoi s'en préoccuper ? Qu'y avait-il d'extraordinaire à croiser un autre élève dans une pension ...aucune, absolument aucune. Fermant ses paupières, Shokuzai se mit à ignorer le bruit des pas de l'inconnu qui se rapprochait de plus en plus...ignorer au point d'oublier sa présence. Mais très vite il la ressentit, surtout lorsque Mizuki lui attrapa la main droite...cela ne plu guerre au droitier. Avant même qu'il ne réagisse, il sentit un souffle dans sa nuque, et une voix lui murmurer à l'oreille un "puis-je savoir où se trouve ta chevalière ? Shokuzai...". Un frisson le parcourut malgré lui, remontant de son dos jusque dans sa nuque. Aussitôt, le jeune homme dégagea violemment sa main droite d'un geste brusque, clairement hostile, susceptible de frapper - involontairement ou non ?... - Mizuki ; le tout dans un fracas sonore léger, entre les chaînes et les bagues en acier se frottant les unes aux autres, les cheveux de Shokuzai suivant le mouvement de son corps qui se tournait au même moment pour se retrouver face à l'inconnu. Immédiatement il s'écria :

"T'es qui toi ? "

Son regard se faisait hostile et menaçant. Il n'aimait pas être surpris - mais il était si prévisible qu'il allait l'être quelques secondes auparavant ! Il préférait ne pas jeter la faute sur lui-même, la laissant errer seule, sans cible particulière.
Sourcils froncés, ses yeux bruns communiquaient clairement un "ne me touche pas !" loin d'être sympathique. Pas
besoin de mots pour faire comprendre ça avec Shokuzai. Ses poings serrés, il rassembla son calme. Les paupières closes, il prit une discrète inspiration, puis lâcha un léger soupir. Ses paupières se rouvrirent et ses poings se relâchèrent. Il lança ses mains dans ses poches de manière totalement désinvolte. Une trace d'hostilité était cependant toujours visible dans les yeux même si son regard prenait une expression indifférente.
Qui était cette personne ? Et surtout, comment connaissait-il son nom ?...Shokuzai ne se rappelait pas d'avoir déjà
vu cette tête quelque part. Il s'en serait souvenu, il n'oubliait pas facilement les garçons qu'il trouvait mignon. Il dévisagea sans gêne le garçon en face de lui dans un silence total. Enfin, il demanda :

"On se connaît ? "

Si on ne prendrait pas connaissance du contexte, on pourrait aisément s'imaginer des choses avec cette phrase cliché. Mais Shokuzai ne cherchait pas à draguer en cet instant...non, il cherchait juste à comprendre comment cette personne qui ne lui paressait pas familière malgré sa belle gueule pouvait connaître son prénom. Il baissa légèrement la tête en même temps de la faire un peu pivoter sur le côté, ses pupilles ne lâchant pas Mizuki.
Non, vraiment rien. Même s'il paressait jeune, ayant certainement à peu près le même âge, Shokuzai ne le reconnaissait absolument pas. Cela ne faisait que le rendre plus perplexe. Il était loin de se douter qu'il avait affaire au sadique maître de la pension. Non, puisque Shokuzai se faisait le cliché du petit vieux tapant ses élèves avec un katana en bambou...Oui, exactement le genre de vioque baveux et gâteux dans l'esprit du jeune homme. Sa main droite trifouilla sa poche un instant. Enfin, il en sortit la chevalière ornée d'une rose rouge. Le genre de chose que le garçon n'aimait pas porter. Il la montra à son interlocuteur en la tenant par le bout des doigts, ses nombreuses bagues et chevalières s'entrechoquant par la même occasion.

"Elle est là. Pourquoi ? "

Son "pourquoi" fut prononcé sur ton agressif. Shokuzai détestait poser cette question parce qu'il savait qu'à chaque fois, la réponse ne lui plairait pas...

Le directeur à tous les droits, tous!!! Ces lieux sont à lui, tout ce qui est ici lui appartient, même l'âme de ces pauvres enfants qui sont venu se perdre dans ce lugubre endroit...Si il a choisit d'aller à la rencontre de ce nouveau pensionnaire ce n'est pas hasard, pour Mizuki le hasard n'existe pas, le hasard n'est rien, seul le destin est maïtre de leur vie à tous, même à celle de Mizuki, sa vie si particulière...
Il aurait très bien pût laisser ce jeune homme seul, le laisser découvrir les lieux sans venir l'importuner ou quoique ce soit d'autre, mais n'oublions pas que nous parlons de Mizuki et jamais il ne lui viendra à l'esprit de laisser une pauvre petit âme perdu seule dans ses lieux...Car oui, Shokuzai n'est qu'une âme perdu aux yeux du directeur, pour le moment...Jamais il ne laissera une âme perdu, toujours il lui montrera le chemin, toujours, qu'il soit bon ou bien mauvais...

Descendons les marches, d'un pas souple, du pas ample, Sakki dormant sur l'épaule de son maïtre...Les choses auraient pût se passer dfférement, mais rien ne se passe vraiment comme on l'a prévu, n'est ce pas?....
Il s'approche, encore et toujours de Shokuzai qui semble l'ignorer alors qu'il entend parfaitement les pas de Mizuki venir vers lui...
Rien ne lui échappe, Mizuki sait tout, presque tout, mais vois tout, c'est à n'en pas douter...Et le sourire qu'a abordé Sho quelques instants auparavant ne lui a pas échappé....Tout ça lui donne encore plus envie d'aller à la rencontre de cette âme perdu! Pauvre, pauvre âme....
Les voilà maintenant proche, très proche, Mizuki venant alors à lui attraper le poignet droit et lui murmurer quelques mots à l'oreille...C'était à prévoire que Shokuzai réagirait ainsi, qu'il ne resterait pas calme à tous cela, après tout qui le serait? personne....
Son frisson, il l'a ressentit et cela fait sourire Mizuki...Il ne laisse personne indiférent, peu importe les moyens et le contexte utilisé...Puis se regard...Oui, en voilà un regard interessant!! Notre cher directeur ressent cette envie qui emplit Shokuzai, il ressent cette envie qu'il a de vouloir le frapper, mais qu'attends-y Shokuzai? N'est pas peur...frappe et assume ce qui pourra se passer par la suite...Mais non hein? Tu préfère de loin parler au lieu d'agir! Sage decision mais cela décoit un peu Mizuki qui s'était attendu à mieux, je dois l'avouer!!!
Un sourire et Mizuki repondra calmement, rien ne sert de s'énerver n'est-ce pas?...
"Tu ne le sauras pour le moment..."

Non, tu ne sauras pas qui est Mizuki, il ne te le dira pas pour l'instant! Il va attendre, attendre le moment propice, attendre que tu cède fasse à son refus de te dire qui il est,n car Mizuki aime jouer...Il aime jouer plus que tout au monde, du moin façon de parler...

"Mais toi, qui es-tu?..."

Pardon? Ne viens-tu pas de l'appeler par son prénom Mizuki? Alors pourquoi lui demander? Simple mesure de politesse voyons....Mais cela cache peut-être quelque chose, qui sait?...Mizuki est assez spécial, tout le monde le sait maintenant, du moins une petite partie car il aime cacher son jeux notre directeur....
Mizuki laisse alors un moment de silence s'installer, ne quittant pas des yeux le jeune homme, un main caressant Sakki qui dort paisiblement...
Ton regard est si hostile Shokuzai, pourquoi ne peut-il pas être plus doux?...
La question qui suit fait tirer un sourire à Mizuki, ce n'est pas la première fois qu'il l'entend même si elle se fait rare. Comme à chaque fois, il va répondre ce qu'il a toujours répondu dans ces cas là...

"Oui tu me connais, comme moi je te connais depuis si longtemps..."

Pourquoi parler ainsi alors que c'est la première qu'ils se rencontrent? Mais est-ce vraiment la première fois? Voilà la question qu'il faut se poser! Mizuki à quoi joue tu donc?
Il continue de sourire simplement, on ne pourrait deviner ce qu'il se trame dans son cerveau (diabolique?), tout bouge et tous ce met en place! Oui mais quoi?! Permettez moi de ne rien vous dévoiler pour le moment, même pour un très, très, très long moment...

Pardon Mizuki un petit vieu qui tappe avec un katana en bois? Euh...Mizuki est loin d'être comme cela, il en est même très très loin, même si il n'est pas si jeune que ça et c'est peu dire...
Mais ne nous éloignons pas et restons sur le sujet principal, autrement dit la chevalière...Oui cette chevalière qui n'est pas au doigt de Shokuzai, ce qui chiffone énormément notre directeur. Pourquoi porte t-il une si grande importance à cette chevalière? Parce que c'est ainsi qu'il en a décidé lorsqu'il a décidé de créer ce pensionnat et d'y accueillir ces âmes perdu....Mizuki a instauré cette règle d'on l'un des but est qu'elle soit respecté par tous! Alors Shokuzai, écoute, écoute bien et assimile ceci au plus vite...Ce ne sera certainement pas toi qui passera à côté de cette règle, tun ne fera pas d'exception, tu vas devoir t'y soumettre! De ton plein gré ou de force...Peu importe ce qu'il faudra faire mais tu n'auras d'autre choix que de te soumettre au désirs du directeur...
Lorsqu'il voit Shikuzaai tenir la chevalière comme ci elle n'était qu'un objet quelconque quelque chose se passe alors...Le regard de Mizuki devient dur et perçant, l'atmosphère se refroidit alors que Sakki se réveille dans un sursaut, sautant de l'épaule de Mizuki, prenant fuite allerté par une sorte d'aura maléfique qui émane du corps de son Maître...Si il y a une chose qu'il ne faut pas faire c'est de ne pas mettre Mizuki en colère car quiquonc fait cela voit sa vie être mise en danger...Enervé Mizuki n'est plus le même, même si étrange et mystérieux soit-il, il n'est plus lui lorsque la colère vient s'emparer de son corps...
Sa voix s'élève, froide, cassante...

"Trois secondes! Je te donne trois secondes pour mettre cette chevalière à ton doigt ou tu devras assumer les conséquences de ton insolance...
Choisis...vite!!"

Non, ne prenez pas cela à la légère s'il vous plait, ce n'est pas le moment d'en rire ou de prendre cela à la plaisanterie car Mizuki ne plaisante pas, vraiment pas!...
Il y a longtemps qu'il n'a pas été énervé, longtemp, très longtemps et réveiller sa colère maintenant n'est pas la bonne chose à faire!!
Shokuzai choisit bien surtout! Tous repose sur ton choix!!!

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Peu importe les gestes, peu importe les mots, Shokuzai gardait cet air blasé qui le caractérisait si bien. Si l'inconnu ne voulait pas lui dire qui il était, tant pis...il haussa ses épaules pour montrer son désintérêt total de la chose, bien que ce fut lui qui posa la question - dans un excès de colère incontrôlé, peut être, mais ce fut tout de même lui qui demanda qui était son interlocuteur. De toute façon, le jeune homme n'allait certainement pas retenir son nom, alors...non, Shokuzai ne retenait jamais le prénom des personnes, en revanche, leurs visages étaient précieusement gravés dans sa mémoire. Il n'en oubliait pas un seul. Même si, d'un côté, cela ne lui servait à rien puisqu'il ne pouvait pas mettre de prénom dessus...mais à quoi bon, Shokuzai n'attendait rien des autres, alors tenter de se rappeler d'eux lui paressait futile. Mais ce visage là, celui de Mizuki, il ne le connaissait pas, et il en était certain...il fit abstraction de cette pensée lorsque son interlocuteur lui retourna sa question. Qui il était ? Il venait pourtant de prononcer son prénom. Shokuzai ne put retenir un sourire en coin. Que signifie ce sourire ? De l'intérêt. Aussi rare cela soit-il, le jeune homme pouvait s'intéresser à quelqu'un dans sa façon d'être. Parfois, cela n'allait pas plus loin...mais qu'importe, le fait était là. Un faible sourire avait orné son visage avant de laisser place à une expression désinvolte en même temps que Shokuzai répondait :

"Moi...je suis un pauvre type parmi tant d'autres, juste un raté comme on peut en trouver des masses à Tokyô. Mon prénom tu l'as dit, c'est Shokuzai..."

Il hésitait à donner son nom de famille, pour la simple raison que l'inconnu lui n'avait pas donné le sien. Shokuzai n'aimait pas faire les choses sans contrepartie. Ses yeux bruns fixèrent un moment le sol, montrant sa courte réflexion ; puis son regard indifférent retourna sur les jolies pupilles de Mizuki.

"Hisaiyôma Shokuzai..."

Son nom de famille portait une sorte d'ironie à son histoire. Le démon catastrophe...oui, c'était à peu près ça. Il avait détruit sa famille en quelques instants, avec quelques paroles. Enfin, maintenant, c'était surtout ses relations à lui qui étaient détruites...un démon reste solitaire, non ? Quant à faire le mal autour de lui...cela restait généralement imprévu, Shokuzai ne le prévoyait pas à l'avance ou n'y pensait même pas, mais quoi qu'il en soit, les conséquences demeuraient face à lui. Au moins, il les assumait complètement.

"Oui tu me connais, comme moi je te connais depuis si longtemps..."

Le jeune homme ne put s'empêcher d'écarquiller légèrement les yeux sous la surprise. Puis, il se mit à rire un court instant, cachant son sourire avec sa main et étouffant ses exclamations amusées. Il ne regardait plus Mizuki, son regard était rivé sur le côté.

"Ha bon ?"

Il se calma et remit ses deux mains dans ses poches, un sourire demeurant sur ses lèvres. Il avait trouvé la chose drôle, oui, car cela lui faisait penser à une sorte de drague, ou encore le genre de gars qui essaie de faire flipper son monde...un truc complètement idiot pour le jeune homme qui n'avait pu s'empêcher de rire, surtout qu'il savait bien qu'il n'avait jamais vu Mizuki.

"Ça m'étonne quand même. Peut être que tu me connais, ça je ne sais pas, mais en tout cas je ne crois pas te connaître. Enfin, soit, si tu le dis. J'vais pas te contredire..."

Il était rare que Shokuzai parle autant, et encore plus qu'il se mette à rire devant un inconnu. Mais il se moquait autant de ses réactions que de celles des autres. Après tout, ainsi, il pouvait réellement être lui-même sans avoir à jouer un rôle.
Mais son sourire s'effaça soudainement lorsqu'il avait sorti sa chevalière. Trois secondes ? Argh, c'est court. Il réfléchissait à toute vitesse. Il ne comprenait pas la raison de cette colère soudaine. Non qu'il soit effrayé, non, loin de là. Seulement, voir l'animal douteux fuir de son épaule suffisait à lui faire comprendre que ce n'était pas bon signe. Il ne voulait pas mettre cette chevalière ; il ne l'aimait pas, et puis, il n'en voyait pas l'intérêt. Jouer la prudence ou l'insolence ? Dur choix. Il songea alors que l'insolence devait être naturelle et non calculée, sans quoi elle perdait de son sens. Aussi, il enfila la chevalière en déclarant :

"On est obligé de la mettre ? C'est dans le règlement ?"

Il regarda la chevalière à son doigt sans rien dire. Elle faisait quand même tâche au milieu des têtes de morts et autres symboles. Shokuzai associait la rose à l'amour, raison pour laquelle il les détestait. Son regard retourna sur Mizuki en même temps qu'il laissa son bras tomber le long de son corps. De toute façon il allait sûrement bientôt l'enlever.
Il perdit néanmoins la minuscule sympathie qu'il avait éprouvé pour son interlocuteur dont il ne savait pas encore le nom.

"Tu en portes une, toi ? "

Le jeune homme pensait toujours que l'inconnu était un élève, notamment à cause de son physique. Il n'ignorait pas le fait que Mizuki semblait peu ordinaire ; mais jamais il n'aurait pensé au mot "étrange" ou "bizarre", ces mots étant pour lui discriminatoires et par conséquent insultants.
Il se demanda alors si tous les garçons de la pension étaient comme lui - si oui, cela ne serait pas de tout repos...

Aucun sourire, aucunes expressions n'échappent à Mizuki, et ici le petit sourire en coin de Shokuzai ne lui a pas échappé, oh non....
Mizuki observe, d'un regard neutre, mais intense, oui c'est contradictoire certes, mais la véritée est telle que....
Mizuki a toujours cette habitude de poser des questions qui peuvent destabiliser son interlocutaire, mais pas toujours, alors qu'il connait lui même la réponse!
Mais pourquoi agir ainsi alors? La raison est toute simple mais tellement...spéciale....Oui, Mizuki veut, il veut tous simplement entendre les mots sortir eux même de leur bouche...les entendre dire ce qu'il sait, savoir si tous ce qu'il sait est vrai...Mais tout est toujours vrai, tout...Mizuki ne se trompe que très rarement, quasiment jamais....
Il l'écoute, son regard posé sur lui...
Il ne répond rien à cela, attend, attend d'avoir satisfaction à sa question....et celle ci ne tarde pas à venir....
Un sourire de Mizuki lorsque Shokuzai dévole son indentité dans son entière....Toujours, Mizuki obtient toujours ce qu'il souhaite, ce qu'il veut....

"Charmant..."

Qu'est-ce qui est charmant? La signification de son identité....Mizuki ne sait pas tous, mais il sait quelques petites choses sur l'histoire de Shokuzai, comme sur tous les pensionnaires ici, Mizuki sait obligatoirement quelque chose sur leur histoire, rien ne lui échappe, absolument rien!!
Mais comment peut-il savoir tant de chose? Vous aimeriez le savoir n'est-ce pas? Mais vous ne le saurez pas, pas maintenant, ce n'est pas le moment, il va encore falloir patienté un long moment....Contentez vous de Mizuki et ne cherchez pas à fouiller dans son passé, dans son histoire car c'est une chose que vous pourriez grandement regretter, croyez moi!! Alors abstenez vous, cela vos mieux pour vous, pour votre vie....

Pour la suite....ce rire à tendance à faire plisser les yeux de Mizuki...est-ce si hilarant que ça? Hum...c'est vrai qu'il y a de quoi rire, cependant Mizuki ne voit pas vraiment les choses de la même manière que le jeune homme, son epsrit lui montre une autre image! Et cela n'est en rien de la drague, bien au contraire!!! Certes, Mizuki a tendance à mettre quasiment tous les pensionnaires dans son lit, mais cela est un jeu, un simple jeu car son lit est réservé plus particulièrement à une personne, mais cela n'est pas le sujet principale alors revenons y vous voulez bien?....Mais ce n'est en aucun cas de la drague, loin de là....
Il suffit d'un pas, un grand pas pour que Mizuki se retrouve à maintenir bien fermement le poignet de Shokuzai, son corps collé au sien, sa bouche à son oreille et ces paroles...

"Bien sûr que tu me connais, réfléchit bien....
Je suis la mort qui te guète, je suis au dessus de toi constament...."

Hum....oui, étrange n'est-ce pas? Mais n'est ce pas Mizuki que nous parlons?...Cependant sa voix semblait si sérieuse et si profonde, était-il sérieux lorsqu'il qu'il a dit cela? Il semblerait bien....
Un pas en arrière, il relâche sa prise qu'il aurait aimé garder encore un petit moment mais allons doucement pour le moment, nous nous amuserons plus tard, crois moi Mizuki, mieux vaut laisser le temps de faire, rien ne sert de se présser, mais tu le sais parfaitement n'est ce pas?....Bien évidement....

La colère...Nan, cette fois ci Mizuki ne se retiendra pas, il se laissera aller à la colère, cela fait tellement longtemps qu'il ne l'a pas été, si on met de côté le passage avec Namagusai...Mais sa colère actuelle est telle que Sakki ne la supporte pas et cela veut dire beaucoup....
Attention à toi Shokuzai...
La rose ne signifie en rien l'amour pour Mizuki, cela est très complexe, tous repose dans son passé, cette rose représente beaucoup pour lui, mais certainement pas l'amour, car qu'est-ce que l'amour? Je doute que Mizuki soit apte à à vous répondre, du moins pas par le moment...Mais sera t-il apte y répondre un jour? Mystère infondé....
Non, la rose rouge qui orne désormais le doigt de Sho représente simplement l'intensité du sang....Etrange je vous l'accorde, mais regardez à l'exterieur, dans le domaine tout autour du château, comme à l'interieur de celui ci, vous ne trouverez aucune rose réelle...La rose représente l'espoir, la vie, la rose représente tellement de choses que l'associé au sang était une évidence pour Mizuki...les deux extrèment ressemblé en un seul objet, la vie et la mort....
Mais et la rose blanche me direz vous? La réponse est simple, il suffit juste de réfléchir quelques instants pour avoir la réponse...
Le teint blafard des morts, la froideur de leur corps....et la rose....rose blanche.....
Mais bref!...

Le regard de Mizuki ne se radoucit pas, pas encore, pas pour le moment...Shokuzai a beau porté la chevalère quelque chose fait penser à Mizuki que ce ne sera pas si simple que cela....
Aucunes réponses à ses questions Mizuki se contente juste de lui montrer ses mains, de simples tatouages, mais aucune chevalière, non aucune...

"Seuls les étudiant en porte une...."

Autrement dit Mizuki n'est pas un étudiant, il est tout autre chose....Le directeur, le Maitre des lieux....à toi de le deviner Shokuzai...
La colère de notre Directeur descend d'un cran, c'est plutôt bon signe croyez moi, mais ce n'est pas pour autant que Sakki va revenir se poser sur l'épaule de son Maitre, pas encore...

"Ne l'enlève pas, elle ne doit pas quitter ton doigt, suis-je bien claire?
Si ça ne l'ai pas je me ferais un plaisir de te le faire comprendre Shokuzai! Ici personne n'est abilité à enfreindre le réglement!
Sauf si bien entendu tu souhaite souffrir..."

Le ton de Mizuki avait changé, son ton était devenu...bien plus tentateur qu'auparavant....La simple raison est qu'il s'imagine déjà faire souffrir le jeune homme et lui se faire plaisir à le faire souffrir....Entendre ses cris...Allons Mizuki, nous n'en sommes pas encore là, restons calme....
Mais en disant cela il avait attrapé le menton de Sho avec l'une de ses deux mains, le tenant fermement, pour que leur regard ne divergent pas, pour qu'il comprenne que ces paroles ne doivent pas être prises à la légère...
Puis le contact, Mizuki aime le contact...ne crois pas pouvoir t'enfuir Shokuzai...

[[Nyeu je suis pas satisfaite de mon post là >.<]]

» Douceur d'une danse interdite [ libre ]