† Become my First Master... † [Mizuki chou]

D'après les rumeurs, il est rare que les élèves se rendent à la bibliothèque...
Pourtant, c'est là que notre adorable poupée a décidé de passer une grande partie de son temps.
Il n'allait plus en cours déjà, et il apprenait ce qu'il désirait, dans les livres. Ainsi, il passait déjà beaucoup de son temps dans ce genre d'endroits, quand il ne jouait pas ou n'était pas en concert...

Il se rappelle son arrivée, pourquoi il est venu ici, pourquoi il a choisit cet établissement, de venir s'y aventurer...
Il se le rappelle parfaitement...

========== Flashback ==========

Kira avait passé une bonne journée, il avait réussit à charmer une demoiselle, la menant jusqu'à sa chambre, où au bonheur de celle ci, ils froissèrent les draps pendant plusieurs heures...
En réalité, Kira avait la tête ailleurs et il se surprit alors qu'il allait en elle en un rythme endiablé, ne prenant pas grande précaution à être réellement doux avec elle, qu'il aurait eu plus de plaisir dans le corps d'un jeune homme. Il eu une vision alors, une vrai vision, une hallucination peut-être, le corps de la jeune fille totalement déchiqueté, dépecé, baignant dans un océan de sang, les draps blancs joliment éclaboussés, inondés de cette liqueur pourpre, lui allant toujours en elle, la tenant par les hanches encore à demi intactes. Il ne l'entendait pas crier d'arrêter car elle avait mal, lui en était d'avantage excité et ses coups de reins étaient devenus plus brutaux.
Au moment de l'extase, il aperçut droit devant lui, un château sombre et inquiétant, entouré d'un étrange cimetière, une nuit orageuse sans pluie. Une voix, une invitation.

La nuit suivante, il n'arrivait pas à dormir, hanté par cette vision, fumant sa dixième cigarette de la soirée, la basse allongée à ces côtés. La seule "femme" avec qui il sera éternellement doux.

Il se leva alors, se prépara comme s'il allait en soirée, pomponné, sexy, alors qu'il prit juste sa basse dans son étui, ses cigarettes, un sac avec quelques affaires, il ne laissa qu'un petit mot.

" Okasan...
Pardonne moi, je ne vous oublierais pas, Kumiko, Kaji et toi, mais il est temps pour moi de suivre ma destinée...
Elle m'appelle, elle m'attend...
Adieu, Okasan...
Quand tu voudras penser à moi, regarde le vieux château de Meiji dori (route de Meiji)
Qui sais, peut-être nous reverrons nous...

Kira."

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Il sourit à y repenser, il s'avance vers les rayonnages si tentant qui s'offrent à lui, effleurant les tranches amoureusement en lisant les titres, lorsqu'ils sont lisibles bien sur.
La mort ne l'effraie pas, c'est pour cela qu'il est ici et s'aventure où il ne devrait pas...
Il l'invite presque, jouant avec elle, comme un prétendant faisant la cour à une Dame.
Elle est la seule chose certaine qu'il ai dans sa vie...

Il se saisit délicatement d'un des livres, le caressant avec respect, puis il s'avance prendre place à la table d'étude. Il dérive le regard sur la chevalière, qu'il fait doucement tourner sur son doigt, un petit sourire au coin des lèvres en repensant à ce qu'il a fait...

Il ne devrait pas avoir la conscience tranquille, mais il n'a pas pu s'en empêcher... une règle lui trottait en tête depuis le premier jour... il l'a enfin mise à exécution.

========== Flashback ==========

Ce matin, alors qu'il se rendait aux douches, il s'est rendu compte que le garçon avec qui il s'est prit la tête à son arrivé, était là aussi, ayant retiré ses affaires, il a vu son casier... il savait lequel c'était... Ainsi, il surveilla les alentours, puis il ouvrit le casier, cherchant la chevalière, cet imbécile la retirait pour se laver...
Il la saisit doucement, ne dérangeant rien, puis il esquissa un petit sourire sadique, avant de refermer le casier ni vu ni connu...
Il n'allait pas garder la preuve bien sur, et se rend au toilette, où il fait tomber la bague, dans la cuvette, pour ensuite tirer la chasse...

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Pourquoi a t il fait cela ? Par vengeance ? Oui, mais pas seulement... Par curiosité aussi...
Il veut voir quel est ce fameux châtiment...
S'il se fait prendre ? Tant pis... C'est le jeu...

Il attend d'avoir des nouvelles maintenant, savoir comment l'autre a été puni, il espère même voir de ses propres yeux...

En attendant il se plonge dans ce récit hautement instructif sur les vampires...
Comme il les aime ces créatures de la nuit, il aimerait tant en être un lui même...
Se laissant divaguer dans ses pensées, il en oublie presque où et quand il est.
Presque, car il sent une présence en ces lieux qu'il ne peut oublier. Il ne saurait dire si c'est juste son imagination, mais il ne se sent pas seul, il ne se sent seul nul part...

Les règles sont pourtant simple et très explicites n'est ce pas? Les suivres est donc une tâche si compliqué?
Le réglement stipules nombre de règles, certaines étant à suivre à la lettre et sans accrochage. Sachant qu'en n'en respectant pas une, les élèves seraient sévèrement et spécialement punient, ils devraient donc, en temps normale, suivre le réglement à la lettre, mais il sembleraient que certains aient le goût du jeux, de la provocation..

Mizuki, comme à son habitude, très matinale, fit son tours habituel du pensionnat. Tout d'abord l'exterieur, commençant par le lac suivit des marécages pour ensuite terminer dans le cimetière, restant un peu plus longtemps dans celui ci, puis ensuite de retour à l'interieur, chaque pièces, chaques étages passe sous le regard inquisiteur du Directeur. Malheureusement (?) Pour ce jeune homme, il a mal choisit son moment pour sortir de sa cachette...La première chose que regarde Mizuki lorsqu'il croise l'une de ses proies est la main, là ou devrait se trouver la chevalière, mais ici elle n'y était pas...Voyant le Directeur, le jeune homme prit la fuite ce qui eu don d'augmenter l'appétit de Mizuki...Laissons le donc filler, laissons le espérer et achevons le au moment venu...

Les heures passent et l'esprit du Directeur est en ébulition, il est temps, temps d'assouvir cette soif intenable...
Vouloir se cacher dans ce château aux multiples recoins n'est pas une mauvaise idée, peu de personne aurait pu être capable de retrouver cette proie, mais ici nous parlons de Mizuki, le propriétaire de ce merveilleux endroit, personne d'autre excepté lui connait en profondeur et parfaitement les lieux. Tu as voulu jouer en ne portant pas ta chevalière? Et bien laisse moi donc jouer avec toi...

"Quelle douce expression..."

Découvert, le jeune homme arbora une expression terrifiée. Mizuki fait-il si peur que cela? Allons, allons, plus tendre que lui il n'y a pas...
Peu importe ce qu'il pourra dire, nier l'évidence ne sert à rien, puis l'appétit de Mizuki ne fait qu'augmenter au file des secondes qui passent..
Allons jouer tous les deux...

"Les murs ont des oreilles", une expression qui s'avère très exacte et bien descriptive à Fujimi Gakuen, mais dire que les murs ont aussi des yeux ne serait pas chose fausse. Les murs qui voient tous...Mizuki voit tous...rien ne lui échappe, enfin presque...Il sait, et cela l'amuse, Ô oui, à un point que vous ne pouvez imaginer...Il veut l'entendre de "sa" propre bouche, il veut voir l'expression de "son" visage à ce moment là, il le veut...
Tenant fermemant le poignet de le jeune proie, Mizuki l'entraine derrière lui, le jeune homme ne cherchant même pas à s'enfuir sachant pertinement que cela ne servirait à rien. Mais où l'emmene t-il donc?...Un lieu reculé de tous. Pas si reculé que ça si on y regarde de plus près...
Une porte dissimulé derrière un rideau noire? Hum...tellement classique, mais c'est ce qui fait le charme...
Pénétrons y doucement, sans faire de bruit car derrière l'un des murs, de l'autre côté de cette pièce se trouve la biblithèque...Cette fameuse bibliothèque réputé pour toujours être vide, aucun élève n'y venant, mais sait on jamais, les exceptions ne sont pas rares. Mais rien n'entravera le plaisir de Mizuki à cet instant...

Mon pauvre petit, pourquoi tremble tu? Est-ce à cause de cette table recouverte de sang? Des intruments posés dessus? Que compte tu faire Mizuki?...
Tous d'abord le plaquer contre le mur, ensuite venir lui murmurer des mots à l'oreille. Hum...que j'aime cette réaction, ton corps se raidire sous mes doigts qui commencent à parcourir ta peau...Il sait qu'il ne peut fuir et qu'il ne pourra pas parler, s'il le fait, les concéquences n'en seraient que plus grande! Et ce qu'il va subir dans quelques instant ne serait qu'une douce caresse comparé à ce qui l'attendra...Soit sage tu veux? Mais rien ne t'empêche de crier, bien au contraire....
Mes ongles dans ta chair, le sang qui coule lentement sur ton corps, innondant mes doigts...souffre tu? Ne le cache pas...
La séance commence à peine et déjà Mizuki ne tient pas en place...Se retenir, il sait qu'il le doit, ne pas montrer son réel visage, il s'est fixé ce but, alors résistons, résiste et ne va pas trop loin...

Le temps passe, le jeune homme est à nu, le corps lacéré, dégoulinant d'une substance rougeatre que Mizuki ne se retient pas d'aller goûter...
Ton tein est cireux mon petit, quelque chose ne va pas?
Le pocéder, voilà une chose qui ne déplairait pas à Mizuki, une chose qui lui trotte dans la tête, mais...pense à ce que tu t'es fixé Mizuki, pense et agit en conséquence...
Lentement sa langue vient balayer ses propres lèvre otant le sang du jeune homme y étant présent. Celui ci semble exténué alors que rien ne sait encore passé, simplement de profondes griffures, entailles dûent aux 'légés" passages du couteaux, maintenant de retour sur la table, sur sa peau...Mizuki est pourtant capable d'aller plus loin..Et tous cela pour une simple histoire de chevalière? Simple? La règle à été bafoué, le coupable se doit d'être punis! Ainsi le dit Mizuki!
Continuons nous cette douce séance? Hum? Attendez, ce bruit de respiration...Ce n'est pas celui de Mizuki, ni même celui de sa proie, alors qui? Dans la bibliothèque?
Mizuki à L'ouïe fine, très fine...
Durant quelques instants il s'éloigne de son jouet, celui ci tombant lourdement au sol, puis vient à se diriger vers le mur qui leur faisait dos. Sur celui ci deux trous, étrange...Ses yeux viennent à se placer dans les deux troue pour regarder ce qu'il se passe derrière le mur...Il n'était pas fou (vraiment?) il a bien entendu cette troisième source de respiration, il s'agit de la sienne...
Un sourire, et Mizuki s'adosse contre le mur, son regard porté sur sa proie. Sa voix s'élève alors;

"Pourquoi ne viendrais-tu pas jouer avec nous, Kezawa Kira?..."

Il la connait, son identitée, il connait celle de tous ceux présents en ces lieux...
Viendra t-il? Ne viendra pas? Libre choix, mais il est étrange tous de même d'entrendre une voix s'échapper de nul part...Puis comment rejoindre Mizuki de toute manière?
D'où croyez vous que ces deux trous proviennent? Ne seraient-ce pas deux yeux qui auraient été ôtés d'un tableau? Très probable...Dans la bibliothèque, près de Kira, un tableau gigantesque, venant à toucher le sol, mais n'étant pas un simple tableau, un porte, une porte menant dans cette pièce aux milles délices...Kira saura t-il le remarquer? Osera t-il poser ses pieds ici?
Plus que d'y assiter, il pourra y participer....