~> Fiche de Personnage <~
Généralités :Nom : Kurotsuchi
Prénom : ShiHen [Shi de mort, Hen de étrange]
Age et année de naissance : 16 ans (1992)
Ville de résidence : Tokyo
Nombre de frère(s)/soeur(s) : 1 grande soeur, 2 grands frères
Niveau social : Riche
Orientation sexuelle : Bisexuel (instable)
Pour en savoir plus sur ton personnage :Caractère :
Shihen ne dirait rien, si on lui demandait quel était son caractère. Car il n'a pas assez de recul sur lui-même pour donner une quelconque réponse, mais peut-être n'en aura-t-il jamais. Les êtres humains peuvent, à partir de leur magma de pensées informe et inconsistant, développer des phrases, avoir une réflexion, une conversation. Shihen a eu ce qu'on peut appeler un choc, un court-circuit, une rupture. Il pense mais il a du mal à s'organiser, il peut parler mais n'est pas toujours simple à comprendre. Il ne parle pas comme un fou, ne se recroqueville pas sur lui-même en basculant sa tête dans tous les sens, ou peut-être que si. Peut-être qu'il lui arrive de se blottir sous une chaise et de rire avec un écho démentiel. Il n'est pas comme tout le monde, et il faut de la patience pour discuter avec lui. Il dit parfois des choses incohérentes, du moins pour ceux qui l'écoutent, et change de sujet selon son bon vouloir. Dans sa tête les idées logées où les phrases imprimées ne partent pas de si tôt, mais parfois se confondent et ressortent de sa bouche en désordre. S'ajoute à ça ce qui le différencie le plus des autres peut-être : il croit entendre des voix murmurer dans le noir, des ombres se faufiler et conspirer contre tous. Ou est-ce les âmes qu'il a si souvent maudites. Oui, sûrement. Mais il n'a pas été comme ça toute sa vie et il était autrefois possesseur d'un intellect non négligeable. Si aujourd'hui son esprit trouble et désordonné peut l'amener à agir bizarrement, il aura toujours cette connaissance encrée dans son cerveau, qu'il utilise désormais sans contrôle. Il peut donc, par moments, faire vraiment peur. Quand à son rapport aux autres, il les regarde, en pense quelque chose quand la personne l'inspire. Il aime discuter même si ses compagnons de bavardage sont peu nombreux - à vrai dire il n'en a aucun- et passe donc son temps à son hobby préféré, le vaudou. Sa famille? Il ne la supporte plus vraiment, leur fausse indulgence et leurs regards fuyant leur Shihen méconnaissable. Il aime se retrouver seul dans le noir, sifflotant des airs enfantins et riant sans raison par moments, aime manger des choses sucrées et les corbeaux qui croassent lamentablement. Shihen est donc un jeune homme qui souffre de psychodéchéance aiguë et de folie caractérielle, aimant hanter les âmes troublées et se cogner la tête contre les murs.
Physique :
Vous serez étonné de constater l'opposition flagrante de son caractère avec son physique. Elevé dans une famille où l'argent ne manque pas et l'on possède un certain attrait physique depuis plusieurs générations déjà, on remarque d'abord Shihen par ses cheveux soyeux, traités avec soin par des produits de haute qualité, brossés quotidiennement avec un peigne ne les abîmant aucunement. Ils sont châtains et blonds, couleurs artificielles qu'il apprécie, refaites environ tous les deux mois. Asiatique, il ne passe que très peu de temps à les lisser, tout le travail constitue à dresser légèrement en piques l'arrière de son crâne, juste assez pour leur donner du dynamisme. Sous ses fins sourcils trônent des amandes toujours entourées de maquillage, léger mais plus important que pour la majorité des japonais. Sa peau est douce, assez claire, et ses lèvres fines mais pulpeuses. Pour parler plus généralement, Shihen est assez grand, 1m82, svelte, avec une musculature modérée, taillant son corps encore adolescent avec virilité. Sa garde robe s'accorde avec ses cheveux : on peut y voir un reflet de son anarchisme, anticonformisme et rébellion contre sa famille, sérieuse et droite, s'habillant de costards et d'ensembles haute couture, possédant une coupe banale. Lui porte toutes sortes d'affaires excentriques, de la veste clouée à la chemise blanche avec épingles à nourrices en passant par le sweat à rayure ou le T-shirt cool un peu trop large ou serré, du jean simple et moulant au pantalon de cuir fantaisiste, ainsi que des bas large et agréables. Il n'hésite pas à mettre de longs colliers et des bagues, provoquant naturellement les réflexions désobligeantes de ses parents, et plus souvent encore de ses frères et sa soeur, qui ne manquent pas de se faire maudire. Quand à ses chaussures, se sont des Doc' martens noires ouvertes, les lacets trainant nonchalamment sur le sol. On voit qu'il attache beaucoup d'importance à son style et fait preuve de discernement dans ses choix, c'est d'ailleurs le seul sujet où il en a un tant soit peu. Si l'on trouve Shihen "mignon" ou "classe", c'est bien évidemment qu'on ne l'a pas approché de près, car ses yeux soigneusement décorés se figent à toute allure en un regard aliéné.
L' histoire de ton personnage :
On ne situe pas la famille Kurotsuchi dans une simple maison où le bonheur se respire comme le parfum ambiant, bien plus que ça, Kurotsuchi est une entreprise. Depuis des générations, ou plus exactement depuis le docteur Kurotsuchi Tohru qui créa la firme en 1845, on participe à cet engrenage qu'est la médecine, la recherche, la science. Au départ un simple cabinet cherchant désespérément un vaccin, la famille s'est lancée dans l'avancement technique de la pharmacologie. Ayant fait ses preuves, gagnant peu à peu de la renommé et du pouvoir, la famille totalise des milliards de yen de chiffres d'affaire et une bonne centaine d'employés. Et c'est dans ce climat élitiste, sérieux et patrimonial qu'est né Shihen. Petit dernier de la famille, né après une soeur, puis deux frères jumeaux, il montrait dès son jeune âge des signes d'un potentiel naissant et la carrure de son père. Sa soeur le chouchoutait et ses frères parfois un peu jaloux l'appréciaient quand même, mais n'hésitaient pas à le taquiner sans cesse. Il travaillait sérieusement et comptait parmi les meilleurs, portait la fierté de ses parents et son entourage, on comptait sur lui pour avoir un avenir brillant dans la société familiale, on le gâtait, lui et sa bouille adorable. Il grandit jusqu'à attendre l'âge de quatorze ans, un pas déjà dans l'adolescence, la voix qui mue et le corps qui se forme. C'était l'époque du collège, Shihen s'y plaisait et était, lorsqu'il n'était pas concentré sur le travail, de sortie avec des amis, riant à tout va et profitant de son temps. En plus d'être excellent en matières scientifiques et littéraires, il carburait également en sport et travaillait ses muscles régulièrement, juste assez pour avoir la forme et « être un homme ». Il était donc apprécié de son professeur d'éducation sportive, Uda-san, un homme gentil, particulièrement gentil avec Shihen. Peut-être trop gentil. Mais qui l'aurait remarqué? Même lui appréciait sa compagnie et se révélait assez naïf, tandis qu'il ne l'était nullement d'habitude.
C'est alors qu'arriva le jour de la chute. Une belle chute. Uda-san siffla et les élèves arrêtèrent les matchs, commencèrent à ranger les ballons et remonter les paniers grâces à des moulinettes. Shihen comme chaque semaine restait un peu plus longtemps, aidait jusqu'au bout et discutait volontiers avec le professeur. Il lui dit soudain qu'il voulait lui montrer un magazine sportif qui lui aurait plu et l'emmena dans une petite pièce noire. Le garçon voulu allumer la lumière mais la poigne musclé de l'homme se posa sur sa main.
-Laisse comme ça, on a pas besoin de lumière, murmura-t-il mielleusement à son oreille.
-Que voulez vous dire sensei? Vous ne vouliez pas me montrer une revue?
-Plus tard...
L'adolescent ne put réagir face à la vivacité et à la force de l'homme âgé d'une trentaine d'année. Déshabillé avec violence, le professeur lui glissait des mots doux et réconfortant, mais agissait avec brutalité. Prit de peur, ne sachant que faire, Shihen se débattit et essaya de résister à son agresseur mais trop tard, il avait forcé le chemin et le faisait souffrir par ses mouvement trop rudes. Il criait, suppliait, pleurait même, sans pouvoir se défaire de l'étreinte douloureuse. Etonnement, il fut, en même temps qu'Uda-san, satisfait, bien qu'il n'avait l'impression de n'avoir ressentit aucun plaisir, et l'homme calmé, il remonta son pantalon aussi vite que possible. Choqué, en colère de n'avoir pu se défendre et blessé d'avoir été trahi, les larmes dégoulinant sur les joues, il cria :
-Je vous faisais confiance, sensei, vous allez le payer !
Haletant contre le mur, il se dirigea vers la sortie et poursuivit :
- Quand mes parents sauront que...
Un craquement résonna dans la petite pièce. Il n'avait pu finir sa phrase et ne la finirait jamais. Le professeur paniqué, pensant peut-être que son élève n'aurait le cran de révéler l'incident à qui que ce soit, frappa sans réfléchir son crâne avec la première chose qu'il avait pu saisir : une batte de base-ball.
Des bruits de pas, des voix suppliantes, des sirènes, lorsque Shihen se réveilla, il se trouvait dans une pièce blanche comme la neige, entouré par des gens qu'il n'arrivait pas à reconnaître. Puis peu à peu il reconnut sa famille, un médecin et une infirmière dont les visages ne lui disaient rien. Quelque chose n'allait plus dans sa tête, mais il ne sut pas quoi. Il avait mal, sans arrêt. Et puis le noir. Shihen fit des tas de thérapie, sans résultat. Le choc brutal de la batte sur son crâne avait laissé une trace incurable sur l'IRM, bien que ses jours ne furent pas en danger, et l'épreuve qu'il avait traversé ne s'effaçait pas non plus. Ses parents ne comprenait pas pourquoi Shihen ne parlait plus, pourquoi il pleurait sans cesse, qu'il ne bougeait pas de son lit. Transporté de force sur les fauteuils des psychiatres et bourré de traitement en tout genre pour retrouver son sourire, rien ne changeait, son mental, lui, peu à peu se détraquait. Les médecins, inquiets, le retrouvait le crâne en sang, frappé violemment contre un mur, puis accompagné sans cesse d'une barbie volée, qu'il aimait torturer. Arriva le jour où il prononça ses premiers mots - car les précédentes thérapies se passaient de paroles, communiquant par gestes ou ne communiquant pas du tout pour les psys les plus dépravés - lors d'un énième changement de praticien. Sur la table dans la salle d'attente, une revue sur la magie noire... Que faisait-elle là? Personne ne le sut jamais, mais illumination, Shihen, les yeux arrondis et la bouche en coeur, s'était attardé sur l'article Le Vaudou et ses poupées de tissu. La suite de l'histoire ne se raconte pas, aucune utilité ou aucune envie. Nous dirons juste que sa passion ne faiblit jamais et que sa parole revint, mais il se découvrit une autre activité, prendre soin de son apparence, pourquoi aimait-il cela? Il ne répondait pas à cette question, il en était incapable. A présent, derrière son air de visual kei, l'âme tourmentée tourmente ses compères et sa tête meurtrit n'a point le temps de cicatriser. Ses lèvres remuent avec démence et rien n'a de sens, les cours au lycée ne servent à rien et sa famille, blessée elle aussi et surtout désespérée, entend parler d'un établissement spécial et l'abandonne un soir sur le bord de la route, un faible bagage à la main, et quelques outils de vaudou. Devant lui, une grande grille en fer...
Rapport de ton personnage avec les études : N'écoute rien, ne travaille pas, décore la classe de sa présence fantomatique. Hobby : faire crisser le bois de sa table avec son compas.
Métier envisagé pour plus tard : S'il ne mourrait pas avant d'atteindre l'âge d'avoir un métier, il serait styliste. Un styliste qui ne passerait pas inaperçue sur les podiums et dans les rayons...
Retour au réel :Age : 16 ans
Comment avez vous connu le forum ? Par un autre forum, Pretty Neko qui a fait de la pub
Personnalité sur votre avatar : Uruha de Gazette
Avez vous lu le règlement : Oui, comme tous les pokémons-powaaa présents ici
Des choses à ajouter ? Comment j'ai craqué sur ce fow abusé ='3